Nouvelle parution : Représenter dieux et hommes dans le Proche-Orient ancien et dans la Bible

Thomas Römer, Hervé Gonzalez et Lionel Marti (eds)
Représenter dieux et hommes dans le Proche-Orient ancien et dans la Bible. Actes du colloque organisé par le Collège de France, Paris, les 5 et 6 mai 2015 (Orbis Biblicus et Orientalis 287), Leuven – Paris – Bristol, CT : Peeters, 2019.
coverBroché, XII-386 pages
ISBN 978-90-429-3973-8
Quelle est la fonction des représentations du divin et aussi des hommes dans le Proche-Orient ancien? Quelles sont les différentes manières de rendre visible des dieux et quelles en sont les fonctions particulières? Ces représentations matérielles et visuelles permettent-elles de mieux comprendre les cultes officiels et les cultes privés? Quel est le rôle des images dans le culte royal? Est-ce le roi ou tous les humains qui sont «l’image» des dieux? Pour quelles raisons décide-t-on d’interdire des images cultuelles? Y a-t-il des précurseurs à l’interdiction biblique dans le Proche-Orient ou ailleurs? Comment les représentations des dieux et des hommes changent-elles en l’absence d’image cultuelle?
Le colloque «Représenter dieux et hommes dans le Proche-Orient ancien et dans la Bible», qui s’est tenu les 5 et 6 mai 2015 au Collège de France, avait pour but d’éclairer ces questions autour de l’image, un sujet central pour l’intelligence des religions anciennes et modernes.
What was the function of representing deities and also humans in the ancient Near-East? Which were the different ways of making gods visible, and the specific functions of these representations? Might these material and visual representations help us to better understand official cults, as well as private cults? What was the role of images in the royal cult? Was the king the only “image” of the gods, or could all humans fulfill this role? Why were cult images forbidden? Does the biblical prohibition have any precedent or parallel in the ancient Near-East, or elsewhere? And how do the ways of representing gods and humans change in the absence of cultic images?
The conference Representing Gods and Humans in the Ancient Near-East and in the Bible, held at the Collège de France, Paris, on May 5-6 2015, sought to shed light on these questions surrounding the image, a critical issue for our understanding of ancient as well as modern religions.
Le volume est en libre accès, à la page internet suivante :

Colloque : Des femmes au pouvoir !? Reines, prêtresses, prophétesses et autres dans le Proche-Orient ancien

Le jeudi 23 mai et le vendredi 24, à l’amphithéâtre Marguerite de Navarre, aura lieu le colloque annuel de la chaire Milieux bibliques.

Le colloque est intitulé : Des femmes au pouvoir !? Reines, prêtresses, prophétesses et autres dans le Proche-Orient ancien 

Le programme du colloque est le suivant :

JEUDI 23 MAI

9h30 Ouverture du colloque par Thomas Römer

Présidence : Thomas Römer

9h45 Laura Battini (CNRS, UMR 7192), Les reines oubliées de la Mésopotamie : d’Alma à Pu’abi, au IIIe millénaire avant notre ère

10h15 Boris Alexandrov (Université Lomonossov de Moscou), La dernière tawananna: la grande reine hittite Puduheba et son temps

10h45 Corinne Lanoir (Institut protestant de théologie, UMR 7192), Jézabel, princesse de Tyr et reine d’Israël (1 Rois 21)

PAUSE

Présidence : Dominique Charpin

11h45 Danielle Elisseeff (EHESS), Femmes de pouvoir en Chine ancienne

12h15 Violaine Sebillotte Cuchet (Université Paris I, UMR 8210), Les détentrices de charge dans les cités grecques (Ve–Ier siècle avant J.-C.) : des réceptions contrastées

DÉJEUNER

Présidence : Hervé Gonzalez

14h15 Anne Bielman Sánchez & Giuseppina Lenzo (Université de Lausanne), Les reines lagides du IIIe et IIe siècles av. n. è. : une lente marche vers le pouvoir

15h15 Jean-Daniel Macchi (Université de Genève), Représentation du pouvoir féminin à la cour perse selon le livre d’Esther et la littérature grecque

PAUSE

Présidence : Corinne Lanoir

16h15 Sophie Ramond (Institut catholique de Paris), Qu’il vaut mieux parfois laisser agir les femmes. L’histoire d’Abigaïl et de David en 1 Samuel 25

16h45 Thierry Legrand (Université de Strasbourg), Traduire le courage et l’exemplarité des femmes : le Targum de Ruth

 

VENDREDI 24 MAI

Présidence : Christophe Nihan

9h30 Dominique Charpin (Collège de France, UMR 7192), Les prêtresses-entum du dieu Nanna à Ur : nouvelles approches

10h00 Nele Ziegler (CNRS, UMR 7192), Kunšîm-mâtum, la prêtresse de Dagan de Terqa (XVIIIe siècle av. J.-C.)

10h30 Lionel Marti (CNRS, UMR 7192), Femmes au pouvoir ou de pouvoir ? Quelques réflexions issues de la documentation assyrienne

PAUSE

Présidence : Nele Ziegler

11h30 Thomas Römer (Collège de France, UMR 7192), Lilith : comment une démone devient la première femme d’Adam

12h00 Christophe Nihan (Université de Lausanne, UMR 7192), Textile, ligature rituelle et pouvoir féminin : à propos d’Ézéchiel 13

DÉJEUNER

Présidence : Sophie Ramond

14h00 Valérie Nicolet (Institut protestant de théologie), Les multiples visages de Marie-Madeleine dans les traditions anciennes

14h30 Pierluigi Piovanelli (EPHE), Quand les femmes étaient des prêtres… Un réexamen des rôles d’autorité exercés par les premières femmes chrétiennes

15h Simon Mimouni (EPHE), Marie de Nazareth : une figure au centre des conflits doctrinaux du IIe au Ve siècle

PAUSE

Présidence : Thomas Römer

16h00 Jacqueline Chabbi (Université de Paris VIII), Le statut du féminin dans le Coran entre surnaturel et société

16h30 Salvatore D’Onofrio (Université de Palerme), Autres femmes au pouvoir !? Eléments de synthèse dans une perspective anthropologique

17h00 Clôture du colloque par Thomas Römer

Des femmes au pouvoir !? – Programme actualisé

Des femmes au pouvoir !? – Flyer actualisé

Nouvelle parution : Aux origines de la Torah, par Israël Finkelstein et Thomas Römer

Israël Finkelstein et Thomas Römer

Aux origines de la Torah. Nouvelles rencontres, nouvelles approches, Montrouge : Bayard, 2019.

Aux origines de la Torah : nouvelles rencontres, nouvelles perspectives

260 pages, broché, 14,5 cm × 19,0 cm

Les recherches sur la formation de la Bible sont en train de se réinventer. Israël Finkelstein, archéologue, et Thomas Römer, bibliste, le prouvent en faisant dialoguer leur propre discipline tout en respectant les méthodes et les résultats de chacun. Ils démontrent ainsi qu’une vraie collaboration entre archéologie et exégèse biblique peut produire de nouveaux résultats et fournir une reconstruction plus exacte de l’histoire de l’Israël ancien et de la formation de la Bible hébraïque.

Israël Finkelstein est un archéologue israélien. Il est directeur de l’Institut d’archéologie de l’Université de Tel-Aviv et coresponsable des fouilles de Megiddo en Galilée.

Spécialiste de l’Ancien Testament, Thomas Römer occupe la chaire « Milieux bibliques » au Collège de France ; il est également professeur à la Faculté de théologie et de sciences des religions de l’Université de Lausanne.

Conférence du professeur Steven Mckenzie (Rhodes College, Memphis)

Invité sur la proposition du professeur Thomas RÖMER, le professeur Steven McKENZIE (Rhodes College, Memphis) donnera une conférence sur le sujet suivant :

COMMENT LIRE GENÈSE 1 À L’ÉPOQUE MODERNE ?

Cette conférence aura lieu au Collège de France (11, place Marcelin-Berthelot, Paris 5e), le jeudi 4 avril 2019, à 16 heures, salle 2.

Affiche Steven McKENZIE

https://www.college-de-france.fr/site/thomas-romer/guestlecturer-2019-04-04-16h00.htm

Nouvelle parution : Catalogue de l’exposition « Mésha et la Bible : quand une pierre raconte l’histoire »

Collège de France, sous la direction scientifique de Thomas Römer, Marielle Pic, Isabel Bonora Andujar et Hervé Gonzalez

Mésha et la Bible : quand une pierre raconte l’histoire, Paris : Collège de France, 2018.

112 pages, broché, 28 x 19 cm

La stèle de Mésha (IXe siècle avant J.-C.) contient la première mention connue des quatre lettres du dieu d’Israël et constitue un document remarquable, fondateur de l’archéologie du Levant, essentiel pour l’étude des écritures de ces régions et l’histoire du monde de la Bible. Détruite peu après sa découverte en 1868, c’est grâce à la perspicacité de Charles Clermont-Ganneau, futur professeur au Collège de France, qu’elle a pu être reconstruite. Le catalogue présente de nombreux objets et documents mettant en perspective l’importance de cette inscription et l’histoire de sa découverte. L’exposition a été réalisée avec la participation exceptionnelle du musée du Louvre.

Sommaire : La découverte de la stèle ; La stèle au musée du Louvre ; La stèle de Mésha et la Bible ; La stèle de Mésha et l’histoire de l’écriture ; Charles Clermont-Ganneau.