Nouvelle parution : Aux origines de la Torah, par Israël Finkelstein et Thomas Römer

Israël Finkelstein et Thomas Römer

Aux origines de la Torah. Nouvelles rencontres, nouvelles approches, Montrouge : Bayard, 2019.

Aux origines de la Torah : nouvelles rencontres, nouvelles perspectives

260 pages, broché, 14,5 cm × 19,0 cm

Les recherches sur la formation de la Bible sont en train de se réinventer. Israël Finkelstein, archéologue, et Thomas Römer, bibliste, le prouvent en faisant dialoguer leur propre discipline tout en respectant les méthodes et les résultats de chacun. Ils démontrent ainsi qu’une vraie collaboration entre archéologie et exégèse biblique peut produire de nouveaux résultats et fournir une reconstruction plus exacte de l’histoire de l’Israël ancien et de la formation de la Bible hébraïque.

Israël Finkelstein est un archéologue israélien. Il est directeur de l’Institut d’archéologie de l’Université de Tel-Aviv et coresponsable des fouilles de Megiddo en Galilée.

Spécialiste de l’Ancien Testament, Thomas Römer occupe la chaire « Milieux bibliques » au Collège de France ; il est également professeur à la Faculté de théologie et de sciences des religions de l’Université de Lausanne.

Nouvelle parution : Catalogue de l’exposition « Mésha et la Bible : quand une pierre raconte l’histoire »

Collège de France, sous la direction scientifique de Thomas Römer, Marielle Pic, Isabel Bonora Andujar et Hervé Gonzalez

Mésha et la Bible : quand une pierre raconte l’histoire, Paris : Collège de France, 2018.

112 pages, broché, 28 x 19 cm

La stèle de Mésha (IXe siècle avant J.-C.) contient la première mention connue des quatre lettres du dieu d’Israël et constitue un document remarquable, fondateur de l’archéologie du Levant, essentiel pour l’étude des écritures de ces régions et l’histoire du monde de la Bible. Détruite peu après sa découverte en 1868, c’est grâce à la perspicacité de Charles Clermont-Ganneau, futur professeur au Collège de France, qu’elle a pu être reconstruite. Le catalogue présente de nombreux objets et documents mettant en perspective l’importance de cette inscription et l’histoire de sa découverte. L’exposition a été réalisée avec la participation exceptionnelle du musée du Louvre.

Sommaire : La découverte de la stèle ; La stèle au musée du Louvre ; La stèle de Mésha et la Bible ; La stèle de Mésha et l’histoire de l’écriture ; Charles Clermont-Ganneau.

Colloque « Nouvelles recherches autour de la stèle de Mésha », les 02 et 03 octobre au Collège de France

Il y a 150 ans, en 1868, un missionnaire alsacien du nom de Frederick Klein découvrit dans le pays de l’ancien Royaume de Moab, la Jordanie actuelle, une stèle en basalte noir d’une hauteur d’environ 120 cm. Cette découverte fit beaucoup de bruit et les Bédouins finirent par casser ce monument. C’est grâce à la perspicacité de Ch. Clermont-Ganneau, qui deviendra plus tard professeur au Collège de France, que cette stèle a pu être reconstruite.

À l’occasion des 150 ans de cette découverte le Collège de France, en collaboration avec le Deutscher Palästina-Verein et le Musée du Louvre organise un colloque scientifique qui mettra en valeur l’importance de cette stèle, « la reine des inscriptions ouest-sémitiques » selon Ernest Renan.

Les différentes communications qui seront présentées lors de cette rencontre retraceront d’abord l’histoire de la découverte de la stèle de Mésha et son arrivée au Louvre.

On s’interrogera ensuite sur le contenu de cette inscription, les problèmes de déchiffrement ainsi que de la datation de la stèle. Il sera également question de l’univers religieux reflété par le récit de Mésha qui sera également comparé au récit biblique de 2 Rois 3.

D’autres intervenants retraceront l’histoire du pays de Moab et sa relation compliquée avec les royaumes d’Israël et de Juda. Il sera également question de la géographie du Levant ancien et des nouvelles théories concernant des interactions des royaumes du Levant au premier millénaire.

Le colloque offrira ainsi un panorama des reconstructions historiques possibles dont la stèle de Mésha est à l’origine.

Le colloque aura lieu le mardi 02 après-midi (dès 14h) et le mercredi 03 octobre toute la journée, à l’amphithéâtre Guilluame Budé du Collège de France (11 pl. Marcelin Berthelot 75005 Paris).

Programme du colloque

Mardi 02 octobre 2018

14h00-14h15 Mots de bienvenu par Thomas Römer (Collège de France), Jens Kamlah (Deutscher Palästina-Verein), Isabel Bonora (Musée du Louvre)

14h15-14h30 Introduction au Colloque par Herbert Niehr

14h30-15h15 « La découverte de la stèle de Mésha par F. Klein et sa destruction », par Regine Hunziker-Rodewald

15h15-16h00 « La stèle de Mésha au Musée du Louvre: Charles Clermont-Ganneau et l’histoire d’une reconstitution », par Isabel Bonora

Pause

16h30-17h15 « La stèle de Mésha: problèmes épigraphiques, philologiques et de datation », par André Lemaire

17h15h-18h00 « L’univers religieux de l’inscription de Mésha », par Thomas Römer

Mercredi 03 octobre 2018

9h30-10h15 « Dhiban: New Archaeological Evidence », par Bruce Routledge

10h15-11h00 « Das Königtum Meschas », par Dagmar Kühn

11h00-11h45 « Die Mescha-Inschrift und ihre Relevanz für die Erforschung der Geschichte Israels », par Erasmus Gass

Pause 

13h30-14h15 « Représentations de Moab dans la Bible hébraïque », par Matthieu Richelle

14h15-15h00 « Les stèles au Levant à l’Âge du Fer: Eléments de contextualisation pour la stèle de Mésha », par Vincent Blanchard

15h00-15h45 « A la recherche des frontières et des territoires de la Transjordanie – un regard de longue durée (de l’Age du Bronze Récent jusqu’à la fin de l’Age du Fer) », par  Florence Berg

15h45 Conclusion du Colloque

 

Le programme du colloque est aussi disponible à ce lien : affiche colloque Mésha

Exposition « Mesha et la Bible »

« Mésha et la Bible : quand une stèle raconte l’Histoire ». Exposition
au Collège de France (11 place Marcelin Berthelot, 75005 Paris), du 15
septembre au 19 octobre, avec la collaboration exceptionnelle du Musée
du Louvre.

A l’occasion des journées européennes du patrimoine les 15 et 16
septembre, une exposition débutera au Collège de France, intitulée
« Mésha et la Bible : quand une pierre raconte l’Histoire ». Gratuite,
elle sera installée dans le foyer du Collège de France (entre les
amphithéâtres Marguerite de Navarre et Guillaume Budé), et se
maintiendra jusqu’au 19 octobre (visites de 10h-18h). »

Continuer la lecture

Semitica 60

Semitica 60, édité par Michael Langlois sous la direction de Thomas Römer. Leuven, Peeters, 2018. 555 p.

  • Jean-Marie Durand & Grégory Chambon. Le creusement d’un puits à l’époque amorrite.
  • Koowon Kim. List of filial duties: its narratological role in the ʾAqhatu story.
  • Israel Finkelstein, Thomas Römer, Christophe Nicolle, Zachary C. Dunseth, Assaf Kleiman, Juliette Mas & Naomi Pora. Excavations at Kiriath-jearim near Jerusalem, 2017: preliminary report.
  • Assaf Kleiman. Comments on the Archaeology and History of Tell el-Farʿah North (Biblical Tirzah) in the Iron IIA.
  • Gaby Abousamra. Huit stèles funéraires phéniciennes inédites.
  • Edgar Kellenberger. Once Again: the Fable of Jotham (Judg 9) and Aesop.
  • Isabel Cranz. The Rhetoric of Prohibitions: Divination and Magic in Deuteronomy and Leviticus.
  • Innocent Himbaza. Le Pentateuque a-t-il été compilé et édité en hâte ?.
  • Nadav Naʾaman. Echoes of the Israelite Conquest and Settlement of the Mishor in the Book of Numbers.
  • Benedikt Hensel. Cult Centralization in the Persian Period: Biblical and Historical Perspectives.
  • Zoltán Niederreiter & Benjamin Sass. On a cylinder seal with a newly deciphered Arabian legend.
  • André Lemaire & Michael C.A. Macdonald. Some ancient north Arabian notes.
  • Matthew Phillip Monger. 4Q216 – A New Material Analysis.
  • Clément Moussé. Les sanctuaires des prophètes chez les pèlerins chrétiens et musulmans, le sanctuaire d’Hébron ou le Ḥaram al-Ḫalīl.
  • Papers delivered at the workshop “The Assyria–Levant Experience: Postcolonial Perspectives” held in Paris on 24–25 February 2017.
  • Ido Koch. Introductory framework for Assyrian-Levantine colonial encounters.
  • Christian Frevel. Was Aram an Empire? A kind of a shibboleth-question.
  • Ido Koch & Lidar Sapir-Hen. Beersheba–Arad Valley during the Assyrian Period.
  • Lionel Marti. The Levant and Assyria: perspectives from Assyrian royal inscriptions.
  • Yifat Thareani. Revenge of the conquered: paths of resistance in the Assyrian city of Dan.
  • Virginia R. Herrmann. Cosmopolitan Politics in the Neo-Assyrian Empire: Local Elite Identity at Zincirli-Samʾal.
  • Jakob Wöhrle. “Woe to the Bloody City” (Nah 3:1) Postcolonial Perspectives on the Image of Assyria in the Book of Nahum and its Early Reception History.